dimanche 22 janvier 2012

Rentrée Littéraire 2011: Du temps qu'on existait

Du temps qu'on existait, Marien Defalvard aux éditions Grasset.

Oui je sais, j'ai mis un temps fou à lire ce livre mais c'est parce que l'auteur, le jeune Marien Defalvard (il avait dix-neuf ans à la sortie de son livre), est un véritable sadique. Ce n'est pas un livre qu'il nous offre, c'est un pavé! 371 pages, pas une seule de laissée à l'abandon et des lignes et des lignes de lecture. Alors oui il m'a fallu plusieurs mois pour en venir à bout mais ce premier roman en valait la peine.

Du temps qu'on existait relate la vie d'un homme, ses souvenirs, ses idées et son temps. Presque pas de rebondissements qui vous hérissent les cheveux on suit au fil des chapitres l'existence de cet homme et parfois, même souvent, on s'y perd.
L'auteur semble parfois partir seul dans son délire poétique et nous laisse un peu derrière lui avant de revenir nous chercher pour parcourir d'autres villes et d'autres souvenirs de son héros si peu habituel.
Une histoire qui ne ressemble presque pas à une histoire puisqu'il y a plus de paragraphes descriptifs que d'évènements et des moments très lourds mais très beau. On comprend pourquoi on prononce le mot "génie" quand on parle de Marien Defalvard mais c'est un génie encore un peu brouillon (quand on pense que le manuscrit faisait mille pages avant d'être retravaillé!) qu'on a hâte de lire à nouveau. On espère juste que la prochaine fois il n'oubliera pas ses lecteurs le temps d'une image poétique.



Aucun commentaire: