dimanche 29 avril 2012

The ARMS PEDDLER

 The ARMS PEDDLER, tome 1. K. Nanatsuki & N. Owl, ed. Ki-oon.

   Et ouais, sitôt rentrée de ses vacances sitôt derrière son ordi (suis-je accro? Non voyons! ^^"). Je crois avoir fait une énorme bourde en oubliant de préciser que j'adorais la dark fantasy. Si si, je parle bien de ce genre où le gore, le fantastique et l'adrénaline ne font qu'un. Ce n'est pas pour rien que j'adore les éditions Ki-oon qui nous on déjà offert de superbes séries comme Doubt, Judge, Tripeace ou encore Ubel Blatt (promis je vais les sortir de mes bibliothèques pour poster des articles dessus)! 
La dernière merveille de ces éditions est le manga The Arms Peddler, tombée dessus par hasard (enfin presque), je déprimais de ne rien trouver de bon dans le rayon de mangas quand j'ai été attiré par la couverture (assez simple ma foi), le dessin (je suis très difficile sur ça, alors quand ça me plait dès le début le manga a une chance folle!) et l'édition.
De quoi ça parle? Une jeune garçon voit sa famille mourir devant ses yeux et se trouve sur le point de mourir à son tour quand une vendeuse d'armes "aussi belle qu'insensible" lui vient en aide et le menace de mort si il refuse de lui servir d'assistant-esclave tant qu'il ne l'a pas remboursé les cents  pièces d'or qu'il lui doit après ce sauvetage. Premier avis: génial! 
Ni une ni deux je le prends et le temps d'un trajet en voiture entre la Fnac et la maison le manga est déjà terminé avec une horrible pensée dans le crâne: "pourquoi j'ai pas pris le tome 2?". 

Vous l'avez compris The Arms Peddler rend accro, pas que l'histoire soit trépidante parce que pour l'instant nous en sommes encore à la découverte des personnages et du monde dans lequel il vive avec les premiers chapitres tests (qui a lu Bakuman comprendra) -bien que les derniers chapitres du premier tome nous donne une vraie aventure, et en plus une princesse à sauver!- mais surtout pour l'atmosphère, la fin abrupte et les personnages en eux-mêmes. Un mangaka n'a pas le droit à l'erreur, aussi si il veut réussir à garder sa série sur les rails de l'édition il lui faut un scénario en béton, et le béton est quasiment armé comme un arsenal militaire ici. 
Le narrateur, car oui il y a bien un narrateur ici, est le jeune Sona, héros malheureux de cette aventure qui après avoir enduré la disparition de sa famille, une torture physique et mentale donnée généreusement par l'assassin de sa famille rencontre Garami, jeune femme vendeuse d'armes et (on le suppose) tueuse expérimentée  qui le prend sous son aile et lui fait découvrir un monde de non-droit où les monstres dévoreurs de vierges deviennent des dieux, où un fantôme vengeur réclame justice et où les gens sont vendus comme du bétail sans possibilité de fuite. On est dans un monde apocalyptique où ni la nature ni l'homme n'a réussi à prendre le dessus, alors on vit comme on peut, et on se protège des dangers comme on peut, à la force de l'arme ou de la magie.
Les dessins sont un niveau qui frôle la perfection pour la dark fantasy: réalistes avec un style lisse qui associe justement les scènes crues et le design "sensible" des personnages. 
Voilà, c'était tout ce que j'avais à dire sur ce premier tome, je sens que le tome 2 ne va pas tarder à arriver sur le haut de ma PAL.  Juste une question sur Garami: comment elle fait pour garder son maquillage intact? Surtout qu'il n'est pas discret...

Sona & Garami, je voulais juste montrer le style du design en fait...



Aucun commentaire: